mardi 21 octobre 2008

Melodie - intro - chorus - bridge - unlimited

Je suis un tout petit lecteur. Et pourtant j'aime beaucoup lire mais il faut bien avouer qu'il y a tellement de lectures à entreprendre que c'est parfois un peu décourageant.
Mais voilà, je ne peux plus le nier désormais, je suis un grand garçon, lancé comme une balle à travers une toute nouvelle décade. J'avais déjà voulu créer un journal de lecture mais j'ai très vite renoncé en m'apercevant de la médiocrité qui m'habite, mes errements intellectuels plus ou moins cycliques... bref ma bêtise. Mais mes amis (sans doute que je ne les mérite pas) m'ont offert l'oeuvre complète de Julien Gracq (Juju que nous disons entre nous) tout en me sommant de leur faire un petit signe à chaque page tournée.
Je vais donc ici tâcher d'entreprendre à nouveau ce projet qui pourrait devenir ambitieux si je pouvais y mettre le temps qu'il fallait. Je ne doute évidemment pas que cet exercice tournera vite à une vaine bloghorrée mais ce sera au moins le signe d'une saine assurance et le dépassement d'une certaine obscénité désormais désuète, lorsque tout espace social est une scène.
J'ai donc parlé de Gracq, auteur que j'avais découvert l'année dernière sur le chemin de Mimizan lorsque Saint-Pierre des cuisines (d'après mes souvenirs) fêtait l'auteur par une lecture du Rivage des Syrtes. Mais comme le titre de ce blog le laisse supposer, et parce qu'il est nécessaire d'incorporer toute lecture à l'intérieur d'un processus plus large, je suis en pleine lecture du Mal de Montano de Vila Matas.
Quand je dis "pleine" je sous-entend surtout que je suis au beau milieu du livre (et non dans une sorte d'excitation qui me ferait finir ce livre en trois jours), lorsque l'auteur fait dialoguer à travers lui ses prédécesseurs qu'il croit nécessaire de citer, construisant cette fameuse carte, aboutissement d'un précédent récit. Il s'agit pourtant d'un livre particulièrement intéressant, tenant d'ailleurs du blog par de nombreux côtés... enfin selon moi. Mais j'y reviendrai.